Qualité de l’air : faites avancer la recherche depuis votre maison ! - Lundi 18 juin 2018 à 20H45

Groupe "Territoires"

Brève | 11 juin 2018

L’évolution de la qualité de l’air a suscité la mise en place de mesures comme la limitation de vitesse aux abords de Toulouse et l’introduction de la vignette Crit’Air. Ces décisions s’appuient notamment sur les mesures des stations d’Atmo-Occitanie qui enregistrent en continu dans notre région un ensemble de paramètres comme le taux d’ozone ou de micro-particules.

Ces stations permettent un suivi temporel calibré à l’échelle nationale, mais avec une résolution spatiale limitée qui ne permet pas d’avoir une vision fine des écarts de qualité en différents points d’une ville, par exemple. Des points de mesures plus nombreux seraient pourtant d’un grande utilité afin de mieux comprendre et évaluer l’impact des facteurs environnementaux (nature des aménagements ou des milieux) sur la qualité de l’air.

Afin multiplier les points de mesure sans faire souffrir la bourse du contribuable, le laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (CNRS) a eu l’idée d’exploiter un capteur naturel des micro- et nano- particules : l’écorce des arbres.

Pour contribuer à l’avancée des travaux - il s’agit ici de recherche - l’APCVEB a proposé au laboratoire de profiter du réseau de ses adhérents pour disposer des « capteurs » à différents endroits de la commune. En effet, à ce stade des travaux, les prélèvements ne sont pas faits directement sur les arbres, mais sur des échantillons d’écorce, mis à disposition par le laboratoire, et qui doivent être installés par les participants. Les premiers résultats, obtenus sous six mois, seront qualitatifs et permettront de comparer entre eux les différents points de collecte. L’aspect quantitatif (mesure précise des taux) n’est pas couvert par cette expérience et fait l’objet de travaux additionnels de calibration de la part du laboratoire de recherche.

Dans la pratique, les "capteurs" se présentent sous la forme d’un morceau d’écorce de 2 cm2 environ, et d’un support léger. Chaque participant se verra remettre deux capteurs, à disposer typiquement - pour une maison - l’un côté rue, en extérieur, idéalement à l’abri de la pluie, et l’autre à l’intérieur du logement. Une fois les capteurs en place, il n’y a plus rien à faire, si ce n’est les remettre au bout de six mois à un représentant de l’association qui les transmettra au laboratoire. Les résultats seront communiqués aux participants dans les semaines qui suivront.

Une présentation de la démarche par la chercheuse en charge du projet ainsi que la remise des capteurs aux personnes s’étant proposées (les capteurs sont limités en nombre, non par pénurie d’écorce mais à cause du coût des analyses qui suivront), auront lieu le lundi 18 Juin à 20h45 à la salle audio de l’école Marie Laurencin de Balma.

Toutes les personnes intéressées sont les bienvenues.

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