Nouveau plan d’exposition au bruit
APCVEB: Groupe "Aérodrome"
Article | 17 février 2006, par
Cet article est paru dans la lettre annuelle 2006 de l’association qui a été distribuée fin février en prévision de l’assemblée générale.
Le PEB est un document annexé au Plan Local d’Urbanisme, destiné à éviter que de nouvelles populations ne soient exposées, dans les années à venir, au bruit généré par les activités des aérodromes. Il prévoit trois zones concentriques A, B, C qui correspondent à des niveaux décroissants de contraintes sur les constructions.
Les nouveaux PEB doivent donc tenir compte des hypothèses de trafic futur. A Lasbordes, les prévisions sont conditionnées par la charte, qui pendant la durée de son application (4 ans), limite le nombre annuel des mouvements (décollages et atterrissages) à 66 000.
Le dernier PEB de Lasbordes date de septembre 1990. Un décret d’avril 2002 imposait de le redéfinir en utilisant un nouvel indice (Lden) pour caractériser le bruit.
Les services de l’aviation civile ont donc proposé plusieurs plans en fonction des hypothèses retenues pour définir la « journée caractéristique » de Lasbordes. La Commission Consultative de l’Environnement a proposé à M. le Préfet de fixer cette « journée caractéristique » à 400 mouvements par jour, ce qui correspond à une des journées les plus chargées. C’est aussi cette valeur que le conseil d’administration de l’APCVEB avait retenue.
La règlementation en vigueur est adaptée aux grands aéroports, mais ne l’est pas du tout aux petits aérodromes qui, comme Lasbordes, n’enregistrent pas de mouvement après le coucher du soleil.
C’est pourquoi le nouveau PEB qui va être soumis à enquête publique sera, pour Balma, très sensiblement identique
à l’ancien, et ne protègera pas davantage les habitants situés sous le tour de piste. Au delà de notre commune,
vers le sud, il sera même moins étendu. La zone C où les habitations collectives sont interdites y passe en effet
de 276 à 251 hectares. En fonction des vents dominants, il a été en effet tenu compte que 30% seulement des décollages
se faisaient vers le sud.