Le Compas dans l’oeil ?

Groupe "Territoires"

APCVEB: Groupe "Territoires"

Article | 12 avril 2012, par Webmestre

Cet article a été publié dans notre lettre annuelle 2012.

Les objectifs de la nouvelle salle du Compas sont incontestables :

  • Offrir au tissu associatif balmanais un espace adapté à ses activités.
  • Disposer d’un lieu à la fois contemporain, fonctionnel et esthétique, propice à accueillir des évènements familiaux et festifs
  • Intégrer comme dans toute les constructions en cours et à venir, la dimension environnementale.

Dans une belle unanimité nos élus ont mis le paquet pour réaliser pour 3 400 000 euros un superbe bâtiment, premier à énergie positive du Grand Toulouse, inauguré en grande pompe voici presque 18 mois.
A l’usage pourtant, beaucoup de déception de la part des utilisateurs qui jugent le lieu peu fonctionnel et espèrent que les nombreux dysfonctionnements rapportés soient rapidement corrigés. Sur le plan écologique, il reste à attendre les premiers bilans énergétiques et environnementaux pour savoir si cette expérience s’inscrit bien dans l’optique du développement durable que nous souhaitons tous.

Sans polémiquer sur le bilan intermédiaire mitigé de cette réalisation (il n’est qu’intermédiaire) nous nous devons de réfléchir au bon usage de nos ressources. L’investissement écologique ne doit pas s’égarer en réalisations de prestige. Il serait contre-productif d’offrir aux plus sceptiques un amalgame entre écologie, réalisations coûteuses et locaux peu fonctionnels. Au contraire, l’exemplarité consisterait à montrer comment des choix simples et pas nécessairement coûteux peuvent produire des résultats sans compromettre le confort et la fonctionnalité.

A ce titre, la démarche d’écoquartier à laquelle s’est associée l’APCVEB pour la ZAC de Vidailhan nous semble bien plus prometteuse que le Compas. En effet, au-delà de l’écoquartier lui-même, les choix économiques et fonctionnels qui ont été largement débattus, s’ils s’avèrent judicieux à l’usage, sont susceptibles d’être transposés à de nouveaux quartiers et équipements ou à des chantiers de rénovation urbaine.

On ne peut pas en dire autant du Compas. C’est bien dommage.

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