Pollution : à Toulouse, mettez du platane chez vous pour aider la science !
Et à Balma aussi ...

Groupe "Territoires"

APCVEB: Groupe "Territoires"

Article | 12 juin 2018, par (extrait de presse)

D’après un article de Xavier Terrien, publié dans "Coté Toulouse" le 8 Juin 2018.

A noter : Afin d’élargir la démarche à Balma, l’APCVEB a souhaité s’associer à cette action, et les adhérents qui se sont portés volontaires disposeront également de "capteurs". Une réunion de présentation du projet par Mélina Macouin est organisée le Lundi 18 Juin à 20h45 à la salle audio de l’école Marie Laurencin.

Une étude participative, à Toulouse, propose aux habitants de poser des échantillons de platane chez eux, afin de mesurer la pollution aux particules fines et nanoparticules.

Mélina Macouin et Sonia Rousse

Que deviennent les nanoparticules émises par la pollution du trafic routier dans Toulouse ? Deux chercheuses mènent une étude, jusqu’en octobre 2018, pour répondre à cette question et tenter de percer un peu plus le mystère des nanoparticules, ces molécules plus que microscopiques encore méconnues. Et les habitants de la Ville rose sont invités à participer ! Pour cela, pas besoin de bouger de chez soi : il suffit de suspendre chez soi des petits morceaux d’écorce de platane retenus par un fil à l’intérieur du domicile ou sur un balcon. Et c’est tout !

Le platane pourra en dire long sur la pollution.

Discrets et naturels, les bouts d’écorce captent la pollution environnante. Récupérés six mois à un an plus tard, ces capteurs pourront en dire long. Les chercheurs espèrent que la carte obtenue mettra en évidence l’influence des aménagements urbains sur ce type de pollution.

Comment participer ?

Il suffit de se rendre sur le site internet de l’étude et de contacter l’équipe de chercheurs. L’enquête est ouverte jusqu’en octobre 2018. Les chercheuses ont pour l’instant disposé 80 « capteurs » dans des domiciles toulousains. « Pour l’instant, nous cherchons à atteindre les Toulousains situés dans quatre zones de la ville : le long du canal de Brienne, Saint-Aubin, les allées Jules-Guesdes, et le long du périphérique et de la Garonne, à Empalot. »

Financé par le CNRS, le projet de Mélina Macouin et Sonia Rousse, baptisé NanoEnvi, est porté par le laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET).

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