Avions de Lasbordes : le statut en 2015

La dernière Commission Consultative de l’Environnement (C.C.E.) de l’aérodrome de Lasbordes s’est réunie le 15 décembre 2014 ; la précédente s’était tenue en septembre 2013.

La représentation des collectivités locales siégeant à la C.C.E. au nom de Toulouse Métropole (T.M.) a été profondément modifiée au printemps 2014. La mairie de Balma est dorénavant représentée par M. le Maire (présent à la réunion de décembre) ; sa suppléante est la première adjointe de Balma.

C’est en 2007 que la Communauté Urbaine (actuel T.M.) est devenue propriétaire-gestionnaire de l’aérodrome en lieu et place de la direction de l’aviation civile mais ce changement ne s’est pas traduit par une meilleure prise en compte des problèmes des riverains : nous n’avions plus de « correspondant » identifié, nos plaintes et/ou remarques sur le non-respect de la charte restaient sans réponse ... Dans la réunion de décembre dernier nous avons constaté un net changement dans la position de Toulouse Métropole qui a pris conscience de ses responsabilités de gestionnaire ; il aura fallu attendre sept ans.

En effet, depuis quelques mois un représentant de T.M. est présent à mi-temps sur l’aérodrome. Sa mission est d’être au contact des usagers et, de manière générale, mieux connaître les activités qui se déroulent sur la plateforme. Les personnels de l’aviation civile consignent sur des bandes de papier les mouvements des aéronefs. T.M. a acquis un logiciel qui permet de les numériser afin de mieux les exploiter : types d’avions faisant mouvement, identification de leur propriétaire, etc., informations par ailleurs utiles pour facturer les taxes d’atterrissage.

Lors de la dernière C.C.E., Toulouse Métropole a de plus annoncé que deux stations de mesure de bruit seraient installées autour du circuit d’aérodrome pour une période de deux ou trois mois afin de mieux évaluer les niveaux de bruit générés par les activités aériennes.
Des problèmes anciens restent à résoudre comme par exemple la connaissance de l’activité en l’absence de personnel à la tour de contrôle. Pour cela T.M. a envisagé d’exploiter les émissions radio émises par les différents aéronefs systématiquement enregistrées à la tour de contrôle, mais ce projet n’a pas démarré pour des raisons budgétaires.

La prochaine réunion du « Comité de Suivi » de la charte, dont la date reste à fixer, sera l’occasion de faire un point plus précis sur ces nouvelles mesures et d’envisager celles qui restent encore à mettre en œuvre.

En ce qui concerne l’activité, 51 574 mouvements ont été observés du 1er janvier au 24 novembre 2014 ; on en avait dénombré 47 462 en 2013.