Plus d’antennes, moins de champ ?

Groupe "Territoires"

APCVEB: Groupe "Territoires"

Article | 9 mai 2011, par Jean-Paul GRANGER

Cet article est extrait de la lettre annuelle 2011, distribuée à l’ensemble des balmanais avant l’Assemblée Générale.

Un groupe de travail sur Balma

Courant 2010, la mairie a mis en place un Groupe de Travail (GT) composé d’élus, de représentants du monde associatif (APCVEB, Agenda 21, CCU, CCET) de techniciens de la ville de Balma, du grand Toulouse et des représentants des trois opérateurs (Bouygues, Orange, SFR).

Le GT s’est donné comme objectifs une concertation et une communication claire et transparente quant à l’ensemble de la problématique liée à l’implantation et l’environnement des antennes relais de téléphonie mobile. Sans doute faut-il y voir une retombée de la mobilisation de février 2010 lors du projet d’implantation d’une antenne

Le guide des relations entre opérateurs et communes cosigné par l’Association Française des Opérateurs Mobiles (AFOM) et l’Association des Maires de France (AMF) engage les bases d’une concertation, d’une transparence et d’une
communication entre les cosignataires et vers les utilisateurs de la téléphonie mobile. Ainsi, les communes ou des particuliers peuvent demander des mesures de l’environnement électromagnétique (niveau du champ électrique) créé par une antenne relais particulière. Les mesures sont faites par un laboratoire indépendant accrédité COFRAC à une heure et un jour ignorés de l’opérateur concerné. Cela permet de garantir l’objectivité des mesures.
De plus et sous certaines conditions, les mesures sont prises en charge par les opérateurs concernés.

Quels sont les niveaux maximum tolérables ?

La réglementation applicable légifère le niveau maximum auquel peuvent être soumis les riverains/utilisateurs des antennes. Pour les fréquences correspondantes à la téléphonie mobile les niveaux vont de 41 V/m à 61 V/m
Cette réglementation est uniquement basée sur les effets thermiques associés aux rayonnements et aucunement sur les effets sanitaires à long terme consécutifs à une exposition prolongée. Au niveau européen, chez les utilisateurs du téléphone mobile et à la lumière de certaines études, une
convergence semble se dégager pour souhaiter de ne pas être soumis, de façon permanente, à une valeur de champ électrique supérieur à 0,6 V/m.

Mesures d’évaluation de l’environnement des antennes

En 2010, des mesures ont été faites à la demande de la mairie ainsi que de riverains proches de l’antenne de téléphonie mobile située chemin des Pins.

Niveaux maximum relevés :

LocalisationOpérateurE total (V/m)Distance à l’antenne la + proche
Rue des Ormeaux Orange 2,36 110 m
Rue Louis Blériot Orange 1,75 160 m
Collège J. Rostand Orange 1,66 130 m
Ecole Gaston Bonheur Orange 2,17 240 m
Ecole Marie Laurencin Orange, SFR, Bouygues 1,80 150 m
Crèche Marie Laurencin Orange, SFR, Bouygues 2,15 150 m

Les valeurs mesurées sont supérieures au niveau souhaité de 0,6 V/m qui peut être obtenu par la diminution de la puissance d’émission des antennes relais ce qui peut avoir comme corollaire la multiplication de leur nombre.

Sujets associés

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