PLU : La pétition en images
APCVEB: Groupe "Territoires"
Article | 23 juin 2005, par
Le règlement du PLU est un texte technique, peu facile à lire. Notre analyse, et les demandes qui en résultent, sont elle aussi techniques, car s’appuyant sur des points précis du règlement. Pour vous en donner une vision plus concrète, voici quelques illustrations.
Distance des constructions aux emprises publiques
Exemple des craintes liées aux règles concernant la distance des constructions vis à vis des emprises publiques (demandes 1 et 3 de la pétition) : Le bâtiment photographié ci dessous se situe rue St Jean : aucun recul n’a été observé (le toit déborde même sur l’emprise publique !). On notera le local commercial au Rez-de-chaussée : il est impossible de se garer à proximité, et impossible d’en sortir avec une poussette sans risquer d’être accroché par un véhicule. Ce type d’aménagement est autorisé dans la formulation actuelle du PLU : c’est une abbération : un recul de 5 m devrait être observé pour les nouvelles constructions le long de la rue St Jean (demande 3) et de 3m minimum le long autres des voies de la zone UA (demande 1).
Paradoxalement, la municipalité a observé d’elle même un tel retrait (plus de 5m) plus loin sur la rue St Jean : Voir ci dessous l’ensemble “Le Floréal”, bien mieux adapté. Pourquoi ne pas généraliser ce principe ? Les piétons, les commerçants, et globalement le cadre de vie y gagneraient largement.
Evolution du règlement en zone UB et UC
En zone UB, la taille minimale des parcelles doit être supprimée. Ceci signifie que progressivement, les parcelles de 600 m2 minimum,vont pouvoir être divisées en parcelles de 350 m2 par exemple ; la zone UB aura alors la même physionomie que la zone UA, et sera prête à être reclassée comme telle lors de la prochaine révision du POS.
Encore pire est le cas de deux zones UC actuelles (minimum 1500 m2 de parcelle) qui se retrouvent en UB dans le nouveau PLU. Les zones concernées se trouvent entre le chemin de Sironis et la route de Pin Balma pour l’une (notre exemple) et derrière le lycée Saliège pour l’autre.
Par le jeu de division des parcelles, le quartier pourrait se densifier, comme l’illustre notre exemple ci-dessous.
Mais il pourrait également, grâce à l’augmentation du Coefficient d’occupation des sols, voir de grandes parcelles actuelles se transformer radicalement. Ainsi, une parcelle de 1500m2 abritant aujourd’hui un pavillon, pourrait accueillir demain un petit collectif en R+1, voire R+2, si l’architecte joue sur la clause relative aux toitures (notre demande n°8). Dans quelques années, le même quartier pourrait alors ressembler à ceci, aux hasard des ventes et de fusion de quelques parcelles.
Une telle évolution ne nous semble pas compatible avec la préservation du cadre de vie des quartiers concernés. C’est pourquoi nous demandons le maintien de la taille minimale des parcelles, et le retrait de la clause sur les toitures.