Nouveaux rapports avec le Grand Toulouse

Gouvernance

APCVEB: Gouvernance

Article | 12 avril 2012, par Jean-Luc FOURNEAU

Cet article a été publié dans notre lettre annuelle 2012.

Le Grand Toulouse est maintenant bien en place et les responsabilités transférées (voirie, eau, déchets et aménagement urbain) le sont depuis plus de deux ans. C’est donc le conseil de communauté et les commissions correspondantes qui sont responsables dans ces domaines, le pôle Est s’étant substitué aux services techniques de Balma. Son territoire hors Toulouse recouvre exactement les limites de notre canton et dans Toulouse s’étend à l’Est du Canal du Midi depuis le port St Sauveur jusqu’à la gare incluse.

Trois de nos élus sont membres du conseil de communauté, où ils siègent dans 5 des 11 commissions : Développement Economique et Emploi (1), Aménagement et Politique Foncière (2 dont le président), Urbanisme et Projets Urbains (1), Transports et Déplacements (1), Déchets Urbains (1). Il est à noter que notre commune n’est pas représentée dans deux commissions concernant notre cadre de vie : Environnement et Développement Durable, Voirie et Propreté. A l’usage les risques que nous avions évoqués dès 2009 commencent à apparaitre.

Dans les domaines où nos élus ne sont pas au conseil, ou lorsqu’y étant ils se sentent « dessaisis », ils ont du mal à passer de la fonction de décideur à la fonction d’intermédiation et de représentation qui est devenu la leur. Les bons juges font-ils de bons avocats ?

A ceci s’ajoute l’apparition du phénomène propre aux communautés avec ses solidarités à deux vitesses. On est pleinement responsable du positif mais pas ou peu concerné lorsqu’il s’agit d’appliquer localement le négatif ou ce qui pourrait l’être. Exemple dans le cas de la voirie : mettre en avant le choix esthétique, économique, environnemental de la mise en place ou de la rénovation de cheminements piétonniers ou cyclistes non séparés de la chaussée mais ne pas en assumer les conséquences en systématisant les PV et la mise en fourrière pour les stationnements indus sur les dits cheminements ce qui se fait à Nantes ou Paris par exemple.

De ce fait pour notre association la question du périmètre géographique de notre action et de nos interlocuteurs est, plus que jamais, posée. Devons-nous nous adresser directement aux commissions du Grand Toulouse et au pôle Est, étendre notre action à l’ensemble du territoire du pôle ou, dans un souci de cohérence, aux deux ?

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